
Salut à toutes et tous!
Pas de blackout ni de baisse de régime dans nos publications, simplement un surcroît de travail, dans nos emplois et dans les jardins. L’arrivée du printemps, la lente (trop lente) remontée des températures, les plants qui poussent, et ceux qui ne poussent pas ( 🙂 ), bref… que du bonheur!!!
Que s’est-il donc passé depuis notre dernier article de mars? Je sens que je vais vous livrer tout ça dans le désordre…
De l’œuf ou de la poule qui fut là en premier?
Le poulailler bien sûr!!
Un beau dimanche de mars, paf, comme une envie de p… non!, de créer un poulailler, et c’est parti. Les contours grillagés du poulailler sont définis. Viendront plus tard une jolie découpe dans le petit cagibi et voilà l’abri réalisé. Voyons voyons, que nous manque-t’il? Des poules œuf course… (là j’exagère, je sais). Une petite annonce sur le réseau social de Mark et hop, nous voilà partis un matin à Bollezeele pour sauver quelques rouquines qui allaient finir allongées et découpées au supermarché du coin. 16 nouvelles amies, qu’on aime et qui vont prendre, œufs ou pas, une retraite bien méritée.
Photos © Karine Descamps
1308, tu y crois toi?
1308, c’est l’année du début de la construction de l’Église Notre-Dame-du-Marthuret. Mais ça, je sais, vous vous en balancez. Pas comme moi. Quoique… Non, 1308, c’est surtout le nombre de graines de tomates que nous avons plantées, selon une grosse trentaine de variétés*. Mais rassure-toi, lectrice (les hommes s’en fichent en général), il n’y aura pas au final 1308 pieds de tomates. Beaucoup sont partis vivre leur vie dans d’autres jardins, d’autres n’ont pas survécu (graines trop faibles) alors que parmi les derniers, mis en terre, nombre connaîtront une fin atroce et visqueuse à la table des limaces.
Tout ça pour dire que nous avons fait très fort cette année. Les chiffres finaux seront révélés lors de notre assemblée générale de juin (date à venir très rapidement)
*Saint-Pierre, cerise rouge, cerise poire rouge et cerise poire jaune, Calabash pourpre, noire de crimée, indigo rose, cerise indigo, Stripped, ananas, Voyage, en mélange, jaune de Belgique, russe rose, Tigerella…, toutes issues de production de semences biologiques chez les meilleurs semenciers de France (Voir cette page)
17 mai: Journée de l’Agroécologie au Lycée de Coulogne
Une sorte de formation continue pour nous autres. Au cours de cette journée furent abordés nombre de points techniques de la permaculture appliqués à la grande culture: ça s’appelle l’agriculture de conservation des sols (ACS) qui utilise entre autres choses la technique de semis sous couvert végétal. On rejoint la permaculture en comprenant une fois de plus qu’un sol n’est JAMAIS à nu. Un sol à nu souffre, littéralement, et se voit déserté par les milliards de milliards de micro-organismes qui le compose, pour finir par n’être plus qu’inerte.
De brillantes interventions, notamment celle de Sarah Singla, agricultrice et ingénieure agronome dans l’Aveyron. Une brillante et passionnante conférence sur l’agriculture de conservation et de régénération des sols. On vous invite à la découvrir dans cet article
L’occasion aussi pour nous de dire à quel point le lycée de Coulogne est performant en matière de permaculture.
[Voir ici la page Facebook du lycée de Coulogne]
Les ateliers pédago d’Essaimances
Que ce soit avec vos enfants ou ceux confiés le mercredi à la ferme d’animation, notre rôle pédagogique reste inébranlable.
Les jeunes devraient réellement se réapproprier le contrôle de leur alimentation, et celui-ci passe inévitablement par la provenance de celle-ci. Et c’est là qu’est notre rôle, de les guider non seulement vers la connaissance des produits, mais de leur culture et de l’importance de tout ce qu’il y a autour de ceux-ci: les éléments, la biodiversité, le climat. En images maintenant, des bouilles et des mains crasseuses de bonne terre vivante. 😉
Photos © Karine Descamps